Parti
Socialiste et Gouvernement : entre larme et rafle
Alors
que le président de la République, le gouvernement et le Parti
Socialiste versaient
des larmes et s'indignaient de la mort de Clément Méric
sous les coups d'un bonehead le 5 juin se préparait déjà la
réponse répressive contre les immigré-es.
Le
6 juin, alors que les membres de l'AFA-PB se
rassemblaient passage du Havre en hommage à Clément tué la veille,
entourés de centaines de militants et sympathisants antifascistes,
la police procédait à une rafle
au faciès à l'échelle d'un quartier entier, rappelant les
heures des plus sombres de l'histoire récente de la France.
Dans
le même temps, le gouvernement poursuit sa politique
d’expulsion d'immigré-es y compris dans des pays où leur
vie sera en danger et refuse de protéger ses collaborateurs dans les
pays où les forces armées françaises sont engagées.
Pendant
ce temps là, les agressions racistes (ici et ici entre
autre), homophobes, sexistes sont en constante augmentation.
Est-il
besoin de parler de la chasse
aux Rroms pratiquée dans le pays qui tue ? Et cela
n'est pas nouveau, déjà Amnesty International dressait un constat
sans appel. Le 8 juin, un élu UMP appelait à lancer
des cocktails molotov sur les camps de Rroms.
Quand
les fachos se lâchent dans la rue, quand le gouvernement pratique
une politique répressive de rafle rappelant les méthodes d'un
préfet Papon, quand le gouvernement expulse à tour de bras des
mineur-es sans attache dans leur pays d'origine, des immigré-es dans
des pays en guerre ou dont la vie est mise en jeu pour de multiples
raisons, quand le gouvernement pratique une répression « éthnique »,
il n'est plus temps de tergiverser.
Le
Parti Socialiste et son gouvernement peuvent tenir les discours
qu'ils veulent, les faits parlent d'eux-même ; nous ne nous
leurrons pas sur ce qu'ils sont : des outils d'exploitation
capitaliste au service de la bourgeoisie. Des armes de répression
participant de la fascisation de pays, appliquant des méthodes
xénophobes et fascisantes.
L'unité
et la création d'un Front Antifasciste sont aujourd'hui une urgence.
[Edit : notre référence aux heures des plus sombres de l'histoire récente faisait référence à la méthodologie policière lors des rafles durant la Guerre d'Algérie ou de l'évacuation de squats dans les années 80. En aucun cas à une banalisation quel qu'elle soit.]
[Edit : notre référence aux heures des plus sombres de l'histoire récente faisait référence à la méthodologie policière lors des rafles durant la Guerre d'Algérie ou de l'évacuation de squats dans les années 80. En aucun cas à une banalisation quel qu'elle soit.]
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